Bombadier face à la presse : L’affrontement contre Reug Reug, les récentes révélations de l’arène, son parcours, son pronostic sur le combat royal…le B52 et sa réserve

A quelques semaines de son combat très attendu par les amateurs de lutte contre Reug Reug, le B52 de Mbour, Bombardier était face à la presse. Dans une entretien sans détours, Bombardier s’est exprimé sur son prochain combat contre Reug Reug ficelé par Jam productions pour le 24 décembre à l’Arène nationale. Après avoir livré le secret de sa longévité, le B52 a en outre abordé d’autres sujets concernant l’actualité de la lutte sénégalaise.

Plus de 45 ans, dépassant l’âge de la retraite dans l’arène sénégalaise, profitant d’une dérogation du Cng, Bombardier reste toujours compétitive. En effet, le surnommé B52 de Mbour revient sur la longivité de sa carrière couronné par un double consécration du titre de Roi des arènes. « Concernant l’âge de la retraite comme je l’ai toujours dit c’est un faux débat pour moi. Un jeune de 25 ans peut ne pas faire une longue carrière parcequ’il ne sait pas comment s’y prendre au niveau de son hygiène de vie. Donc je ne crois pas à ces détails car pour moi il faut une bonne hygiène de vie, rester sérieux à l’entraînement et faire ce que l’on sait faire. La lutte est un sport individuel qui demande énormément de sacrifice. Ce n’est pas comme le football par exemple où si on est pas en forme on peut se faire remplacer par un coéquipier » révèle le champion de lutte tombeur de Balla Gaye 2 à deux réprises. Toutefois, il ne manque pas de glorifier cette belle parcours « D’abord il faut rappeler quelques éléments. Auparavant on disait qu’un lutteur ne peut pas devenir un champion s’il n’est pas basé à Dakar. J’ai prouvé le contraire en restant à Mbour pour y implanter mon écurie. J’avais aussi pour objectif d’être le premier lutteur à tenir un combat de lutte avec frappe hors du Sénégal. Dieu merci je l’ai fait en 2013 avec mon combat contre Baboye à Bercy. J’ai remporté deux fois la couronne de roi des arènes avant de de devenir le premier lutteur sénégalais à pratiquer le MMA. D’ailleurs beaucoup le disaient que je devais abandonner ce sport de « fou ». Mais aujourd’hui on voit que beaucoup de jeunes suivent mes pas ».

Une longue carrière, très riche qui a permis au géant champion de la petite côte de devenir l’un des adversaires les plus convoité par ses compères. C’est ce qui explique aujourd’hui le choix d’ouvrir une fenêtre de chance à la nouvelle génération à l’instar d’e Reug Reug. une adversaire redoutable qui fait des ravages sur son passage et qui veut se relancer contre Bombardier après avoir connu sa première et unique défaite le 5 mars 2022 contre Sathies. Toutefois, avec l’expérience acquise durant sa longue carrière « Plus on évolue dans un sport, plus on acquiert de l’expérience. Quand j’étais jeune je mettais plus en avant ma fougue mais maintenant j’ai atteint la maturité avec l’âge. Même si encore aujourd’hui je peux être touché dans mon orgueil dans certains combats. C’est un peu dans ma nature » dit-il avant d’y ajouter « Oui je connais bien Reug Reug pour l’avoir suivi. Mais je ne vais pas dire ici ces qualités ou ces défauts en tant que lutteur. Tout ce que je peux vous dire c’est que je connais sa principale force. Je vais essayer de contrecarrer ses plans pour lui imposer la façon de lutter. C’est un bon lutteur et je suis heureux de lui donner la chance de m’affronter ».

Dans sa logique de tendre la main à la nouvelle génération, Bomardier lance un appelle aux autres lutteurs d’en copier sn model « Je profite de l’occasion pour demander aux VIP d’accepter de tendre la main aux jeunes lutteurs pour le bien de la lutte. Par exemple Balla Gaye doit pourvoir croiser Siteu, de même qu’Ama Baldé. Des lutteurs comme Quench, Franc, Domoy Dangou doivent venir titiller les grands au sommet. Lac 2 contre Quench est un bon combat et Lac de Guiers doit accepter de l’affronter. Franc contre Tapha Tine est aussi une belle affiche », des propositions qi vont susciter beaucoup de débats autour du monde de la lutte. C’est dans ce sillage que le B52 prédit les lutteurs qui vont tenir la barraque et assurer la relève « Il y a en beaucoup. Serigne Ndiaye de Fass me ressemble beaucoup. C’est un lutteur courageux, il a une bonne taille et il attaque son adversaire dès le coup d’envoi. J’ai bon espoir qu’il sera un grand champion. À part oui il y a Thiatou Daouda Fall de Guédiawaye et Jackson. Ils ont un un potentiel énorme et s’ils sont bien encadrés, il feront une grande carrière. J’allais l’oublier il y’a également Diène Kairé » un coup de sort lancer à ses jeunes lutteur quo devoir se battre pour assurer ce défi.

Pour finir, Bombardier n’a pas manquer à broncher quelques mots à l’endroit du combat royal du 1er janvier entre Modou Lo et Boy Niang « C’est un combat qui met aux prises deux styles différents mais ils ont quelque chose en commun. Modou Lô aspire ses adversaires pour les manœuvrer et Boy Niang lutte souvent en retrait avant de contre attaquer. Sur le plan de bagarre Modou Lô propose une bagarre typiquement de lutteur alors que Boy Niang frappe comme un boxeur. Bref ce sera un combat très tactique et s’il n’ y a pas de chute dans le premier round, il y a des chances que le combat dure » parole de champion.