Amadou Gallo Fall, président de la Basketball Africa League (BAL), exprime sa confiance quant à la participation du public à l’occasion de la conférence de la Sahara, deuxième phase, qui se tient à Kigali du 24 mai au 1er juin. « Je suis confiant que le public sera au rendez-vous. Les jeunes commencent à s’y mettre. Il y a beaucoup d’engouement autour de la BAL. Le public a toujours été au rendez-vous. Nous avons confiance, » déclare-t-il.
Il remercie particulièrement le président Paul Kagame pour son soutien constant et précoce au projet, rappelant sa présence à Dakar pour suivre un match. « Nous remercions le président Paul Kagame qui a cru très tôt au projet. Il nous accompagne depuis le début. Il est venu à Dakar pour suivre le match. C’est aussi l’occasion de remercier le président Bassirou Diomaye Faye. »
Fall souligne le rôle crucial du sport comme vecteur de développement, notamment en raison des infrastructures construites qui encouragent les jeunes à s’intéresser au sport, particulièrement au basket. « Le sport est un vecteur de développement. Des infrastructures ont été construites et cela pousse les jeunes à s’intéresser au sport et en particulier au basket. Le Rwanda l’a compris et commence à voir le retour sur investissement. C’est encourageant et incite les autres structures à venir soutenir. »
L’intérêt d’autres pays pour accueillir les finales de la BAL est croissant. « Il y a beaucoup d’intérêt d’autres pays pour recevoir les Finals. On a signé avec le Rwanda jusqu’en 2028. On va organiser les finals en 2026 et 2028 à Kigali. En 2025 et 2027, on va voir d’autres pays pour recevoir les play-offs. On a beaucoup de demandes et on est en train d’étudier les propositions. »
Amadou Gallo Fall insiste sur l’importance d’utiliser le sport comme levier économique et sur la reconnaissance de cette opportunité par les autorités. « On sent un désir et une reconnaissance qu’il y a une opportunité d’utiliser le sport comme vecteur économique. Je rappelle qu’on avait une opportunité. On est en train de revisiter avec le ministre du Tourisme. J’ai échangé avec la ministre des Sports. Ils sont très enthousiastes de faire quelque chose dans les années à venir. Il a réitéré son soutien et sa fierté par rapport à l’organisation. Je suis confiant qu’il y a de l’intérêt avec la BAL. Les instances doivent utiliser le sport pour développer notre jeunesse. »
En conclusion, Fall évoque la nécessité de confier la gestion des événements à des structures spécialisées pour générer des ressources et permettre à l’État de tirer profit de ces initiatives. « Comment confier la gérance à des structures pour trouver les événements… Trouver le naming pour générer des ressources et permettre à l’État… Je ne suis pas sûr que ce n’est pas la Sahara Conference ou les Finals. Si le Sénégal postule on va étudier le dossier, mais d’autres pays sont intéressés. »
La BAL continue de gagner en popularité et en reconnaissance à travers le continent africain. Grâce à un soutien solide de leaders tels que le président Kagame et à l’intérêt croissant d’autres nations, la ligue se positionne comme un catalyseur important pour le développement du sport et des infrastructures en Afrique.