Aliou Cissé, sélectionneur du Sénégal : « Ce qui s’est passé au premier tour est derrière nous »

L’équipe se porte bien, depuis le début de la CAN. Nous avons fait un bon parcours pour les blessés il y a des retours.

Les statistiques sont là, je ne pourrais pas changer le passé contre la Côte d’Ivoire. Nous sommes dans le présent, le futur il n’y a rien de sûr. Nous sommes focus sur ces 8e de finale. Certes, le Sénégal a fait un bon début, mais tout ça n’aura pas d’importance pour ce match qui sera très difficile. On fera face à une belle équipe de la Côte d’Ivoire qui a la chance de jouer face à son public. C’est un match très difficile qui nous attend, gagner nous donne la possibilité de passer et perdre nous raménerer à la maison. Cette rencontre n’a rien à voir avec ce qui c’était passé. Ce qui s’est passé en 1992 ou même 2014 est derrière nous. Aujourd’hui, c’est un match différent à élimination direct à la CAN et on a envie de faire le maximum, faire de notre mieux pour gagner et passer au prochain tour.

Une nouvelle compétition commence face à une nouvelle équipe qui aura envie de se racheter face à son public. Nous avons des arguments à faire valoir à nous de nous concentrer sur le jeu. L’environnement on l’a connait, l’hostilité aussi, ce qui est important c’est de faire focus sur le match, sur le jeu. Nous avons le désire de nous qualifier de la même manière que la Côte d’Ivoire est préparé pour aller au bout de la compétition. Nous sommes formatés pour défendre notre trophée.

Ce n’est pas le moment de faire un bilan, nous sommes dans une compétition et faire de notre mieux pour gagner le match contre la Côte d’Ivoire.

C’est une rencontre à élimination directe et la Côte d’Ivoire fait partie des grandes potentielles du football africain depuis des années. Au sein de cette équipe se trouve de très grands joueurs, nous l’ai sous estimons pas et ils auront à cœur de montrer à leur public que ce qui s’est passé contre le Nigéria et a Guinée Equatoriale était un accident. Ce sera un match très difficile pour nous.

Pape Gueye va bien

Beaucoup de choses se sont passé contre la Côte d’Ivoire, pour ce match ce sera une autre paire de manche. En 1992, la Côte d’Ivoire était venu gagner la CAN chez- nous, on leur avait confié quelque chose qu’on a l’intention de récupérer. Les ivoiriens se sont nos frères et ce qu’on leur avait prêté en 92 il faut qu’ils nous le rendent aujourd’hui.

Jouer contre le pays hôte

Le football est fait de défi, c’est le destin qui nous met en face de ces équipes, dons, nous devons nous préparer en conséquences. L’enjeu est là et c’est une chose, l’environnement du match aussi c’est une chose. Ce qui va être important pendant 90 minutes ou plus. On peut aller aux prolongations mais l’importance c’est de reste focus sur le match.

Irrationnel

Le football c’est plusieurs dimensions, c’est vrai qu’il y a la dimension tactique, mais il y aussi la dimension spirituelle, sociale entres autres. Chaque dimension est importante, il y a de nouvelle dimension comme celle économique qui fait la nouveauté du football. Mais tous cela est important.

Nous respectons tout le monde mais nous ne craignons personne. C’est à nous de nous concentrer sur nous même, nous avons fait un bon début de compétition, mais tout cela ne comptera pas pour ce match d’aujourd’hui.

J’ai un groupe compétitif, Iliman fait partie des joueurs sur qui je compte. Nous avons 27 joueurs potentiellement titulaires. C’est l’Etat d’esprit qui compte certains doivent débuter d’autre devront rentrer pour terminer le travail pour apporter un plus qui nous manque c’est cette ensemble qui fait une équipe de football. Arriver à avoir cette cohésion, ou ceux qui jouent sont appuyés par ceux qui sont sur le banc, c’est cet état d’esprit que nous avons cultivé dans cette équipe. Il faut que cela continue. Nous sommes ensemble, nous tirons ensemble et nous allons dans la même direction ensemble.

Le match peut se décanter durant les 90 minutes ou durant les prolongations ou durant les tirs au but. L’essentiel c’est de jouer ce match, ce qui ‘est passé il y a 4 à 5 jours c’est dans au passé.

Beaucoup de choses ont changé, le football africain a évolué de meilleures des façons. Il y a des soit disant grandes équipes c’est sur le papier les choses ont évolué

Le football d’aujourd’hui est différent du football des années 1990 ou 2000, il y avait une hiérarchie et des réalités qui étaient là où les grandes nations battaient les plus petits mais maintenant la donne a changé. Les équipes se préparent bien leur Etat met les moyens, la mentalité des joueurs a changé et l’état d’esprit aussi. Les équipes s’améliorent de jours en jours.