
Je suis comblé d’être présent ici, au Sénégal. C’est ma première expérience. D’après les paroles de Raoul Toupane, il était essentiel d’être présent, nous avons voulu organiser un rassemblement mais la majorité des filles étaient en compétition. C’est la raison pour laquelle je me suis déplacé pour tenir une réunion avec le personnel et parler à la presse.
Je suis extrêmement enthousiaste à l’idée de diriger l’équipe féminine des Lionnes. En tant que coach, j’ai une grande ambition. En partenariat avec la Fédération, nous allons nous atteler à donner une identité de jeu. De plus, il est prévu d’identifier de nouvelles joueuses afin d’élargir l’équipe et de se préparer au tournoi qualificatif qui se tiendra en février. Il est primordial de former une équipe solide en prévision des échéances à venir. Je tiens à exprimer ma gratitude envers le président de la FSBB et à féliciter chaleureusement Gorgui Sy Dieng pour sa retraite. Je lui exprime mes chaleureuses félicitations. Je suis prêt à travailler sans relâche, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et j’ai le désir de bâtir une équipe solide.
Locales
Mes premiers objectifs sont la préparation à ce tournoi qualificatif aux JO, où on va jouer contre les championnes du monde (USA), d’Europe (Belgique) et d’Afrique (Nigéria). Pour les joueuses locales, je me dois d’être réaliste car le temps est réduit. Je n’aurai pas le temps d’aller piocher vers les joueuses locales. Même s’il y a des locales qui étaient dans l’équipe. C’est celles-ci que je vais m’appuyer. En tout cas, je ferai tout pour que l’équipe ait les 100 %.
Expérience
J’ai 32 ans, cela fait de moi un coach jeune. Mais j’ai été joueur. J’ai commencé ma carrière de coach à 23 ans, ce qui fait que j’ai une petite expérience, avec mes passages à Monténégro (assistant puis coach) avant de passer par l’Ouganda. Sans oublier les clubs. J’ai aussi soif d’expérience et je veux en gagner avec le Sénégal.
Sénégal
Facile à répondre parce que c’est le Sénégal, TOP 20 des pays au monde. Il représente quelque chose dans l »’échiquier. Lors de l’Afrobasket, je disais à mon assistant des potentialités énormes du Sénégal. Un gros potentiel. Dans ma tête, je faisais déjà des projections pour entraîner, un jour, cette équipe. J’ai aussi un œil très rapproché sur les basketteuses sénégalaises qui sont en Espagne. C’est donc un défi, la préparation des JO et l’Afrobasket.
JO (Q)
Je n’aurai pas pris ce poste si je n’étais pas convaincu que nous allons nous en sortir. On commence par le gros morceau, les USA. Pareil pour la Belgique qui a des joueuses aux USA. On connait bien le Nigéria, qui nous a battu en finale du dernier Afrobasket. On a plus gagné contre eux depuis 2015. On ne va pas en touriste en Belgique. On a besoin d’une victoire. On y va pour battre le Nigéria.

