Depuis de nombreuses années, l’ANPS s’efforce de mettre les journalistes dans des conditions optimales en réalisant des missions de prospection. Une première mission a été réalisée lors du tirage au sort. Le stade, le terrain d’entraînement et l’hôtel où nous partageons notre hébergement avec le Cameroun ont été explorés. Nous avons décidé de retourner là-bas une deuxième fois. Nous avons effectué le trajet Abidjan-Yamousskro dans le but de vérifier si nous pouvions rester à Abidjan. Un grand merci à Mbaye Sène et Bacary Cissé pour avoir pris en charge cette mission à leurs frais.
En 2019, le nombre de participants était de 74, tandis qu’en 2021 il était de 84. À Abidjna, il est possible que nous soyons plus nombreux car c’est la porte d’à côté, à seulement 2h30 de vol. L’essentiel est d’anticiper. Dans la ville de Yamoussokro, Malomé, nous avons repéré un hôtel qui peut accueillir jusqu’à 90 journalistes.C’est un nombre très exorbitant. En 2006, nous avons fait l’expérience d’Ismaila et les journalistes se trouvaient à Port Said. Il est préférable d’être sur le théâtre des opérations. Nous avons eu un entretien avec le Comité local d’organisation qui avait pris le contrôle de tous les hôtels afin de prévenir toute spéculation. Et qui nous a guidés vers quatre hôtels.Finalement, nous avons opté pour être à Malomé, qui est situé non loin du centre-ville, de la tanière des Lions et non loin du stade. C’est un village important, on peut se déplacer le plus rapidement possible. Il y a 6 chambres standard à 45 000 l’unité, des chambres supérieures (32) à 65 000 l’unité, des mini suites (4) à 120 000 l’unité. Nous avons veillé à ce que l’intégralité de l’hôtel soit couverte.
Un autre point important est que nous ne pouvons pas signer un contrat pour toute la durée de la CAN. Dans le cas où nous terminons en tête de la poule, il y a une tacite reconduction qui nous lie à l’hôtel. Les demi-finales se déroulent à Bouaké et Abidjan à partir des quarts. Si on parvient à la troisième place, il y a un risque de déplacement. Il est permis d’espérer que le Sénégal reste en tête de sa poule, de la même manière que nous resterons à Yamoussokoro. Afin de renforcer la sécurité de l’hôtel, nous avons déboursé 27 millions (60 %) en raison de la présence des officiels gambiens.
Critères
Le journaliste doit impérativement obtenir une accréditation. Après avoir soumis tous les dossiers , la CAF donnera les accréditations. Un autre aspect à prendre en compte est l’engagement écrit de l’organe de presse adressé à l’ANPS. Le 3e critère est que chaque journaliste qui veut résider à l’hôtel doit verser, au plus tard le 5 janvier, une caution 750 mille francs Cfa en liquide. Car, par expérience, il est arrivé qu’on reçoive des chèques sans provision. Nous avons calculté jusqu’à la fin de la compétition, il te faut au moins 1,6 million en terme d’hébergement seulement. Je ne parle pas de transport, restauration… Pour les réparations de schmabres, une délégation de l’ANPS va partir en premier et donner les clés après le versement de la caution.
Subventions
Nous bénéficions de subventions, ce qui est une bonne chose. Cependant, il est préférable de choisir la référence nationale. Il y a Air Ivoire, Asky, Air Sénégal… Nous avons décidé de faire affaire avec Air Sénégal pour qu’elle assure le transport des journalistes. Nous avons eu une discussion avec la compagnie pour qu’elle supprime les taxes. Nous sommes parvenus à un accord pour un billet d’avion à 300 mille FCfa. Air Sénégal requiert un départ groupé. Soit deux avant le coup d’envoi de la compétition.